Nous en avons fait l’expérience, les transports en Inde doivent encore faire l’objet de nombreuses transformation s! Vous entendrez peut-être l’équipe de COA parler du fameux « Saku Bus » ! Et pour cause, c’est le « bus » que nous empruntions tous les jours pour nous rendre dans le centre d’accueil d’enfants en situation de handicap ! Pourquoi cela nous a-t-il tant marqué ? Sûrement à cause des pannes régulières, des bouchons et des bus contenant plus de 3 fois plus de personnes que ne l’exigerait la norme française !
Mais revenons au cœur du sujet ! Les problèmes liés à la planification du transport urbain et sa gestion sont nombreux.
Des milliards d'heures de travail sont perdues, les employés avançant souvent l’excuse d’avoir été « bloqués dans les embouteillages ». En deux décennies (soit entre 1981 et 2001), les populations de six grandes métropoles indiennes ont augmenté d'environ 1,9 fois, tandis que le nombre de véhicules automobiles a augmenté de plus de 7,75 fois sur cette même période.
Les modes de déplacement non-motorisés comme le vélo et la marche sont devenus quasi-inexistants car extrêmement risqués, en raison de l’absence d’accès ou d’accotement stabilisés. Le nombre d'accidents de la route en Inde est quant à lui passé de 160 000 en 1981 à 390 000 en 2001; les décès étant passés de 28 400 à 80 000 à cause des infrastructures de mauvaise qualité.
La tendance récente dans de nombreuses villes en Inde et dans le reste du monde est donc d’investir massivement sur des transports par rail. Plusieurs projets de métro, de transports légers sur rail (TLR) et de monorail ont été lancés Comme exemple, nous pouvons citer le vieux Shatabdi Express, qui relie M
umbai à Ahmedabad. Ce train, qui parcourt poussivement 493 kilomètres en près de sept heures devrait être le premier train à grande vitesse du pays.
En espérant que cet article vous ait plu et en vous souhaitant bon courage si vous devez être confrontés un jour aux transports en Inde !
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