En 2017, l’Inde compte 290 millions d’élèves et 20% de pauvreté. L’éducation est donc un réel défi pour ce pays.
L’éducation en Inde dépend par ailleurs du Ministère du développement des Ressources Humaines, crée en 1985 et représenté par Satyapal Singh. Le chef du gouvernement Narendra Modi a quant à lui affirmé sa volonté d’élever le niveau de l’éducation et de la recherche, de sorte que leurs universités parviennent au même niveau que les meilleures écoles étrangères. Dans certains secteurs, comme l’informatique, l’Inde est parvenue à atteindre un stade d’excellence que l’on peut mesurer en regardant le nom des dirigeants de grandes entreprises comme Sundar Pichai, à la tête de Google.
La loi « Right of Children to Free and Compulsory Education Act » rend, depuis 2010, l’école obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 14ans. Malheureusement, entre 70 et 80 millions d’enfants qui devraient en théorie être à l’école ne rejoignent pas le système éducatif. En effet, les enfants représentent de la main d’œuvre et l’école, même gratuite, engendre des coûts (uniforme par exemple). C’est pourquoi 12.6 millions d’enfants de moins de 14ans seraient déjà en train de travailler. Cette loi de 2010 impose par ailleurs aux écoles privées d’accueillir 25% d’élèves pauvres. Dans le cadre de cette loi, un budget de 4 milliards d’euros a été alloué sur 5ans pour l’éducation. Le coût de ce projet est par ailleurs réparti entre l’Etat central (55 %) et les États régionaux (45 %).
Il faut aussi savoir qu’il existe de grandes inégalités entre les écoles : les établissements publics sont souvent d’un niveau très médiocre, avec un absentéisme des enseignants battant tous les records, tandis que dans les écoles privées, le niveau est excellent. En Inde, 60% de l’enseignement secondaire relève du privé, limitant ainsi les débouchés et le niveau d’études pour les castes les plus pauvres
Ainsi, malgré la volonté de l’Etat d’améliorer l’éducation, les mentalités au sein des castes freinent le processus. On compte un taux d’analphabétisme de 30.7% pour les hommes contre 40.6% pour les femmes.
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